Un an après avoir pris les rênes d'Océan, Stéphane Peycelon partage avec nous le bilan de cette première année et sa vision pour l'avenir de l'entreprise.
Cela fait maintenant un an que tu es à la tête d'Océan. Peux-tu nous donner un aperçu des principales réalisations de cette première année ?
Cette première année a été extrêmement enrichissante et dynamique (et très dense aussi !). Nous avons réussi à consolider notre position sur le marché et à introduire plusieurs innovations significatives. En ligne avec notre objectif fort de se positionner comme un partenaire RSE des entreprises, nous avons particulièrement enrichi nos fonctionnalités liées à la supervision des véhicules à faibles émissions et notre solution d’autopartage. Les efforts déployés ont suscité un vif intérêt de la part des entreprises et ont renforcé notre conviction quant à la nécessité de poursuivre nos investissements en Recherche & Développement dans ce domaine d’avenir pour la mobilité.
Si l’autopartage est effectivement une nouvelle tendance de mobilité, comment cela est-il vécu par les utilisateurs, qui sont traditionnellement plutôt habitués à avoir leur propre véhicule ?
Globalement, cela s’accompagne d’un processus de conduite au changement ; pour que le projet d’autopartage soit un succès, il faut que les conducteurs y adhèrent pleinement. Nous encourageons les entreprises à impliquer leurs salariés dans cette transition, en mettant l’accent sur les avantages de l’autopartage pour eux et sur l’engagement envers l’environnement qui nous concerne tous.
Pour favoriser cette adoption, nous avons lancé un nouveau service : un support téléphonique aux utilisateurs, disponible 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24. L’entreprise permet ainsi de déployer l’autopartage en rassurant les utilisateurs sur le fait qu’ils bénéficieront d’une assistance en cas de besoin.
Le service est un élément auquel tu es particulièrement attaché peux-tu nous en dire un peu plus ?
Oui, dès mon arrivée, j’ai noté à quel point Océan était organisé autour du service client. C’est notre ADN historique et ma priorité principale est de capitaliser sur l’humain et sur les services que nous savons apporter aux entreprises. Les équipes ont donc totalement repensé un nouveau catalogue de services pour accompagner le projet de télématique de nos clients de bout en bout qui inclut des prestations vraiment différenciantes assurées par des chefs de projets dédiés (aide au déploiement, suivi des KPIs, formations complémentaires, etc.)
L’humain au cœur du service aux clients, très bien, mais, à l’heure où l’intelligence artificielle bat tous les records médiatiques, quid du positionnement d’Océan ?
L’un n’empêche pas l’autre, bien au contraire ! Cela n’a jamais été aussi complémentaire et chez Océan, nous sommes convaincus que l’intelligence artificielle va jouer un rôle clé dans l’avenir des solutions de gestion de flotte. Cela a déjà commencé ! Notre parti pris est d’investir dès maintenant mais intelligemment dans cette technologie émergente. A ce titre, nous avons mis en place au sein d’Océan une gouvernance dédiée pour la R&D. Des briques d’IA ont déjà intégré la plateforme Océan au travers du chatbot, pour un meilleur accompagnement de nos clients. Le but est de poursuivre dans cette voie, de proposer une solution performante, tout en misant sur l’humain que les algorithmes ne peuvent pas toujours remplacés.
Cela fait une bonne transition pour parler d’innovation et de roadmap : quelle est l’actualité produit d’Océan ?
Si nous allons bien entendu continuer à développer des fonctionnalités visant à soutenir les entreprises dans la transition énergétique, nous n’en oublions pas pour autant ce que nous appelons nos fondamentaux : la gestion de l’activité et le pilotage des équipes itinérantes. A ce titre, nous avons lancé récemment un boitier qui se branche sur la prise OBD, baptisé Plug&Go, très facile d’installation pour les entreprises.
Un autre exemple avec le BTP, secteur avec lequel nous avons un fort historique et pour lequel nous ne cessons d’innover. Grâce à notre programme de cocréation, le Lab’Océan, qui fête aussi sa première année, et nos partenariats avec les constructeurs, nous avons récemment lancé les connecteurs engins. Cette nouveauté permet aux entreprises du secteur de gérer leurs engins sans nécessiter l’installation de boîtiers de télématique.
Alors que tu évoques les constructeurs dans le BTP, Océan a aussi élargi ses partenariats avec les constructeurs auto cette année, et continue à les développer
Effectivement, et rappelons qu’Océan a été le premier télématicien à créer un connecteur avec le Groupe PSA, devenu Stellantis ! Renault, puis BMW sont désormais connectés. D’autres partenariats sont en cours. Ça va dans le sens de l’histoire que de connecter directement les véhicules équipés en première monte, même si, à date, nous équipons toujours plus de la moitié des flottes de nos clients avec nos boitiers. Et fort heureusement, nos équipes de planification et d’installation restent entièrement mobilisées pour réaliser les prestations de pose dans des délais extrêmement court, partout en France, avec des temps d’immobilisation des véhicules réduits.
Merci pour ce bilan, un dernier mot pour la fin ?
Je tiens à remercier chaleureusement toutes les équipes d’Océan pour leur dévouement et leur engagement au cours de cette année. Leur travail et leur esprit d’innovation sont les véritables moteurs de notre succès. À nos clients, je veux dire que nous restons plus que jamais déterminés à vous fournir les solutions les plus avancées et les plus adaptées à vos besoins. Ensemble, nous continuerons à façonner l’avenir de la mobilité des entreprises.
Stéphane Peycelon nous montre que la première année de son mandat a été marquée par des réussites significatives et une vision claire pour l’avenir d’Océan. Nous avons hâte de voir comment l’entreprise évoluera sous sa direction.
