Data & télématique, des données véhicules sous exploitées ?

Grâce aux nouvelles technologies et plus précisément à la télématique, les données liées aux véhicules, à disposition des entreprises, sont de plus en plus riches.

Encore faut-il les rendre intelligibles et intelligentes pour qu’elles soient exploitables et qu’elles apportent une réelle valeur aux organisations. Océan propose une solution capable d’analyser ces données et de les transformer en indicateurs clés et outils d’aide à la décision. Yoni ALLALI, Directeur Commercial d’Océan – Orange Business Services, nous explique comment fonctionne cette combinaison gagnante.

Télématique embarquée, de quoi parle-t-on ?

« Il y a 25 ans, le but premier était de pouvoir géolocaliser les flux de sa flotte de véhicules, et permettre de gérer son activité de terrain. Aujourd’hui, le but de la télématique est bien plus large », remarque tout d’abord Yoni ALLALI.

Tandis que les besoins se complexifient, le spectre va au-delà de la seule donnée de géolocalisation. La gestion d’activités et le suivi des conducteurs reste un pan essentiel du métier, mais ce n’est plus le seul. Les données remontées sont de plus en plus nombreuses, et offrent au gestionnaire une vision globale lui permettant d’augmenter toujours plus le ROI de son parc. Parmi elles, on peut citer les données liées à :

La conduite : accélérations et freinages brutaux
La consommation de carburant et les émissions de CO2 des véhicules
L’état l’usure des véhicules
Le kilométrage des véhicules

Il s’agit donc d’une meilleure gestion de la flotte : suivi des entretiens, des contrats d’assurance, des avantages en nature. Le gestionnaire va pouvoir, également, monitorer sa démarche RSE et être accompagné pour engager son entreprise dans la transition énergétique.

« Avoir de la donnée pour avoir de la donnée ne sert absolument à rien. En fait, avoir de la data est pertinent à partir du moment où vous rendez intelligente cette donnée. C’est là, le pouvoir de fournir des analyses qui vont vous aider à rendre votre parcours vertueux, et vous guider dans vos démarches », conclut Yoni ALLALI sur le sujet.

A qui cela s’adresse-t-il ?

« D’une manière générale, il faut dire qu’il y a plusieurs marchés de la télématique, selon la taille et l’activité de l’entreprise. On va avoir des plus petites structures, où la géolocalisation va être utilisée pour aider à la gestion d’activité. De même dans le cadre d’une activité d’interventions, là aussi, la géolocalisation prend évidemment tout son sens. »

Concernant les plus grosses organisations, il poursuit : « Nos offres sans géolocalisation vont, quant à elles, permettre de monitorer la flotte de véhicules sous l’angle du TCO, et de faire adhérer plus facilement les collaborateurs au projet. Les faire adhérer, c’est déjà le premier pas pour aider les entreprises. »

L’importance de faire adopter le projet

Avec ou sans géolocalisation (mais surtout avec), la télématique peut faire peur aux employés. Le directeur commercial d’Océan – Orange Business Services le sait : « Bien comprendre cette appréhension et pouvoir la retranscrire selon les règles de la CNIL et de la RGPD, c’est la clé. Plus nous sommes proches des collaborateurs et des opérationnels, plus les outils sont faits pour eux, plus il est facile de les faire adhérer. »

Mais la télématique embarquée peut aussi s’avérer être une aide précieuse dans le dialogue avec les collaborateurs. En voici un exemple : « Accompagner un conducteur pour aller chercher un véhicule électrique, forcément, ce n’est pas toujours simple. Pas assez de bornes, pannes dues au manque d’autonomie des batteries… Les réticences peuvent être nombreuses. Ainsi, si on lui fournit une analyse qui démontre que sa manière de conduire et ses déplacements au quotidien sont compatibles avec une bascule vers l’électrique, ce seront des preuves et des arguments solides, facilitateurs au quotidien. »

Primes d’assurance et AEN, quelques exemples d’application

La data est parfois sous-exploitée. Au-delà d’avoir un parc plus efficient, notre expert nous propose de découvrir deux champs d’application auxquels nous pensons moins lorsque nous parlons de télématique.

La data pour réduire les primes d’assurance

« Le sujet de l’écoconduite va se démocratiser de plus en plus chez les assureurs. Il va s’intégrer au niveau des primes d’assurance. Être capable de monitorer le comportement de conduite de ses collaborateurs, donc d’avoir moins d’accidentologie et de sinistralité, va permettre de négocier des réductions de franchise. »

La télématique pour calculer les AEN (Avantages En Nature) au plus proche de la réalité

« La télématique est assortie d’une obligation de la mise en place d’un système de vie privée. La géolocalisation est notamment neutralisée lorsque le système est activé. Grâce à cette notion de vie privée, on va pouvoir connaître de manière précise les kilomètres effectués à titre personnel et donc être en mesure de calculer les AEN au réel plutôt qu’au forfait. »

Ce sont des exemples d’applicatifs qui permettent de réaliser des économies, et qui, mises bout à bout, ne sont pas négligeables.