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Réduire le risque routier professionnel : l’exemple Eurelec
Afin de réduire l’accidentologie dans son entreprise, Grégory Hourcadet, fondateur et dirigeant du Groupe Eurelec et Sapeur-Pompier Volontaire, a cherché une solution lui permettant de mesurer et d’appuyer sa démarche d’écoconduite.
Pour cela, il s’est doté, depuis 2018, de la solution de gestion de flotte Océan. Entre écoconduite et autres usages de la plateforme, il témoigne des bénéfices qu’il retire de cette collaboration.
Océan - Bonjour Monsieur Hourcadet, pouvez-vous vous présenter ainsi que le Groupe Eurelec ?
Grégory Hourcadet – Bonjour, je suis entrepreneur et auteur d’un livre sur le business et la spiritualité. Je dirige l'entreprise Eurelec, que j'ai fondée en 2011 et qui compte aujourd'hui un peu plus de 70 salariés. Nous proposons des services pour les professionnels comme les particuliers, principalement du Sud-Ouest, dans tous les domaines de l’électricité : maintenance et dépannage, gestion de l’énergie et nouvelles énergies, activités de vidéosurveillance ou encore réseaux & télécom… Nous sommes très investis dans la lutte contre le réchauffement climatique et, au travers de nos différents métiers, nous aidons nos clients à réduire leurs dépenses énergétiques.
Océan - Pouvez-vous nous en dire plus sur les motivations qui vous ont amené à mettre en place un système de télématique embarquée ?
GH – En 2018, plusieurs de mes collaborateurs ont été consécutivement victimes d’accidents de la route au travail, sans conséquence autre que des dégâts matériels, bien heureusement. Néanmoins, avant que cela ne touche à l’humain, j’ai souhaité mettre en place des initiatives visant à protéger mes salariés. Cela s’est traduit tout d’abord par la signature, par l’ensemble de mes conducteurs et moi-même, d’une charte d’engagement de sécurité routière « Entreprise Engagée du 64 ». En parallèle, j’ai souhaité pouvoir analyser l’efficacité de notre démarche et des actions de sensibilisation que j’allais mettre en place, grâce à un outil de mesure doté d’indicateurs simples.
Océan - Pourquoi avez-vous choisi Océan plutôt qu’une autre solution ?
GH – Pour faire notre choix, nous nous sommes laissés conseiller par des professionnels, maîtrisant mieux les outils du marché que nous. En l’occurrence, c’est l’association qui a développé le dispositif « Entreprise Engagée du 64 » qui nous a parlé d’Océan. Après présentation de la solution, il s’est avéré qu’elle remplissait effectivement bien notre besoin, avec notamment un module entier dédié à l’écoconduite. Nous avons donc équipé notre flotte, composée d’une quarantaine de véhicules.
Océan - Comment s’est passée la prise en main de la solution ?
GH – Très bien. Lors de la mise en place, nous avons bénéficié d’une formation utilisateur qui nous a permis d’apprendre à utiliser la plateforme. L’installation des boîtiers à bord des véhicules a été par ailleurs très fluide. Un technicien a été déployé sur site et a mobilisé nos véhicules par créneaux de trente minutes, le tout en une demi-journée.
Océan - Quelles fonctionnalités et analyses de la plateforme utilisez-vous le plus ? Pourquoi ?
GH – Nous utilisons évidemment les fonctionnalités et rapports du module écoconduite, puisque c’était l’intérêt premier de ce projet. Les responsables d’équipe et le responsable QSE d’Eurelec sont à cet effet particulièrement attentifs aux notes de sécurité des conducteurs, ainsi qu’aux remontées d’alertes techniques en cas d’anomalies sur les véhicules. Nous étudions également les moyennes de consommation de carburant et le calcul des émissions de CO2 par véhicule, par activité, et pour le groupe en général. Cela nous permet d’avoir de la visibilité sur notre empreinte carbone.
Toujours dans une idée de prise de conscience écologique, nous nous intéressons au temps de roulage de nos véhicules et nous analysons les déplacements de nos équipes itinérantes, le but étant d’éviter les kilomètres superflus et les surconsommations.
Enfin, nous utilisons également Océan comme outil de contrôle et d’analyse de notre activité, en rapprochant les rapports kilométriques des véhicules aux feuilles de pointage.
Océan - Quels bénéfices avez-vous pu constater grâce à votre utilisation de la solution ?
GH – Le premier bénéfice que j'ai pu constater a été l’atteinte de l’objectif initial, c’est-à-dire une baisse significative et immédiate des accidents de la circulation. L’année qui a suivi la mise en place du dispositif et des actions de prévention, nous avons observé une réduction de plus de 80% de notre accidentologie.
Le deuxième aspect, qui est à la fois lié à une conduite plus souple et à une analyse de nos déplacements et de nos données kilométriques, c’est la baisse de la consommation de carburant, de l’ordre d’environ 10%.
Et puis finalement, équiper nos véhicules de boitiers de télématique nous a permis de négocier auprès de notre assureur une réduction de notre prime d’assurance.
Océan - Pour terminer, comment cette solution est-elle perçue par vos collaborateurs ?
GH – Il n’y a eu aucun frein de la part des salariés lors de la mise en place de la solution. Elle a en effet été mise en place à la suite de plusieurs accidents consécutifs, et purement dans un but de protection et d’amélioration continue. Les salariés nous ont fait confiance sur l’intérêt d’un tel dispositif, qui permet à tous de se challenger et d’échanger autour du sujet de la sécurité au volant. A l’époque, nous avions choisi de ne pas activer la géolocalisation, ce qui a pu faciliter l’accueil de la solution. Nous sommes actuellement en réflexion avec nos équipes sur son activation prochaine, afin d’améliorer notre gestion des déplacements. Au vu des premiers échanges et retours des collaborateurs, aucune amertume ou doute ne se sont fait ressentir.