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Qualité et sécurité : les usages de la télématique embarquée par une SCOP dans le BTP

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Le témoignage de notre client SOPCZ, une entreprise participative dans le BTP qui a une utilisation variée et stratégique de la plateforme Océan

La Société des Ouvriers Plombiers Couvreurs Zingueurs de Limoges (SOPCZ) est, depuis 118 ans, un acteur économique majeur du Limousin. Cette société coopérative et participative est née en 1905 grâce à l’association de sept ouvriers du bâtiment. Elle intervient dans les secteurs électrique, climatique, de la maintenance et des travaux publics. Elle est basée à Limoges sur deux sites. 

La société est récemment devenue cliente Océan – Orange Business en équipant 106 véhicules, entre poids lourds et véhicules légers, d’un système de télématique embarquée avec géolocalisation.

Monsieur Ludovic Guyonnet, responsable QSE (Qualité, Sécurité et Environnement) nous explique comment la solution l’accompagne au quotidien et quels sont les autres usages possibles pour son entreprise, de la sécurité routière, en passant par la qualité de service, jusqu’aux besoins liés à la gestion des ressources humaines.

Ludovic Guyonnet : Je m’appelle Ludovic Guyonnet, je suis responsable QSE et responsable sinistre global entreprise de la SCOP SOPCZ. Mes missions au sein de cette SCOP reposent sur la qualité de service, la sécurité des salariés et sur les questions environnementales. Dans notre cas, la gestion de flotte concerne surtout les deux derniers axes.

Quand on parle de sécurité dans la gestion de flotte, on pense avant tout à la sécurité routière, qui, en effet, occupe une grande partie de cette mission. En revanche, nous allons au-delà. Avec la géolocalisation, nous pouvons identifier quels sont les intervenants qui sont autour d’un technicien qui a besoin d’aide sur un chantier notamment. Cette démarche peut éviter à un salarié des problèmes de santé en raison d’une charge de travail trop importante par exemple.

Océan : SOPCZ c’est une SCOP, pourriez-vous nous expliquer les particularités de ce genre de structure ?

LG : Il s’agit d’une structure où tous les salariés deviennent sociétaires au bout d’un an, c’est-à-dire que nous avons tous une part égale de l’entreprise et qu’elle nous appartient à tous. En tant que sociétaire, nous avons élu un Conseil d’Administration qui par la suite, a élu un Directeur Général.

Le Conseil d’Administration pilote donc l’entreprise au quotidien, avec le directeur général qui a les pleins pouvoirs pour mettre en place tout ce qu’il juge essentiel pour le bon fonctionnement de l’entreprise et répondre efficacement à la feuille de route donnée.

Travail d'équipe

Océan : Vous avez souscrit à la solution Océan avec géolocalisation. Avez-vous des particularités réglementaires puisqu’il s’agit d’une SCOP ?

LG : Nous n’avions pas de contraintes particulières dans notre société car la géolocalisation n’était pas une nouveauté pour les salariés. A l’époque où nous avons mis en place le premier système de télématique embarquée, c’est la direction qui a pris la décision et le relais. En effet, nous étions déjà équipés auparavant d’une autre solution mais qui ne répondait plus à nos besoins stratégiques.

Nous avons décidé de nous engager auprès d’Océan, car nous avons trouvé que l’interface était plus simple et plus intuitive que l’ancien système. Nos usages au quotidien sont donc optimisés et tous les utilisateurs de la plateforme ont pris la main rapidement. De plus, les fonctionnalités d’Océan sont en constante évolution avec la mise en place d’un programme bêta-testeur où l’utilisateur peut participer à l’amélioration continue de la plateforme.

Océan : Comment avez-vous connu Océan ?

LG : Lors d’une réunion d’information de la Fédération Française du Bâtiment où Océan était présent car déjà partenaire de la FFB. A ce moment-là, on se posait déjà la question sur l’ancien système et on a entendu parler d’Océan.

Nous avons demandé une démonstration et avons été très satisfaits des fonctionnalités et surtout de la facilité d’utilisation. Cette présentation a déclenché la fin de notre collaboration avec l’autre solution. De plus, la prise en charge par Océan a été fluide, ce que nous avons apprécié dans nos échanges.

Océan : Qu’est-ce qui vous a attiré le plus dans la solution Océan ?

LG : Déjà, la simplicité et la fluidité dans l’utilisation de la plateforme. Ensuite, les nombreuses possibilités comme l’immobilisation sur horaire, qui nous permet de régler les heures sur lesquelles les voitures sont autorisées à circuler. Océan nous permet également d’alléger certaines tâches chronophages faites manuellement auparavant. Je pense aux alertes techniques pour l’état des véhicules ou encore l’interfaçage avec l’ANTAI par exemple, qui permet la gestion des contraventions directement sur la plateforme.

D’autre part, nous pouvons identifier les comportements sur la route. Heureusement, chez nous, les conducteurs sont plutôt conscients. Cela nous permet de les féliciter lors de nos « quarts d’heure de sécurité », un programme que j’ai mis en place pour prendre un moment et aborder tous les sujets sécurité qui les touchent au quotidien.

Le module écoconduite avait également attiré notre attention. En effet, lors de ces « quarts d’heure de sécurité », nous pouvons faire des rappels sur les excès de vitesse ou les distances de sécurité. Le fait d’avoir un suivi et des alertes régulières nous donne des arguments et de la matière pour encourager les bons comportements.

Océan : Quels sont vos usages actuellement ?

LG : Beaucoup de nos directions y retrouvent une utilité. La Direction des ressources humaines par exemple, a accès à la plateforme pour la remontée des heures travaillées. Notre mécanicien fait le suivi de l’état de nos véhicules et peut planifier les entretiens. D’ailleurs, lors d’entretien de véhicules, nous pouvons avoir une vision sur le coût global de la flotte.

Un autre usage intéressant est la partie électrification de la flotte. Avec Océan, nous pouvons identifier les conducteurs aptes à passer sur de l’hybride ou de l’électrique par exemple.

Economies

Océan : Vous avez parlé de l’importance de l’écoconduite pour votre stratégie, avez-vous déjà mis en place les challenges écoconduite ?

LG : C’est l’idée ! Nous voulons lancer les premiers challenges d’ici 2024 pour encourager de façon ludique les comportements, qui sont déjà très corrects, à continuer sur la bonne voie. L’avantage de l’écoconduite est d’avoir une visibilité sur ces comportements de façon individuelle. Nous pouvons identifier les personnes qui ont un peu de mal à respecter le code de la route par exemple et les responsabiliser, d’abord sur les comportements dangereux, mais aussi sur le coût que cela entraîne pour l’entreprise et l’impact sur l’environnement.

Océan : Comment imaginez-vous l’évolution de vos usages avec la plateforme ?

LG : A court terme, la mise en place des challenges écoconduite fait vraiment partie de notre stratégie pour la sécurité routière. Pour les questions réglementaires, Océan peut aussi nous accompagner dans le verdissement de la flotte. Actuellement, nous sommes dans le quota demandé pour les véhicules à faible émission mais les choses changent vite.

Nous avons une flotte d’un peu plus de 100 véhicules, entre poids lourds et véhicules légers. Aujourd’hui, nous sommes en accord avec la règlementation (25% du parc doit être composé par des véhicules à faible émission, si plus de 100 véhicules), donc normalement nous ne sommes pas encore impactés par un verdissement urgent de la flotte, mais nous devons rester prêts pour mettre en place une stratégie de renouvellement si besoin.

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