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Comprendre le fonctionnement de la télématique embarquée en trois minutes

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Vous avez entendu parler de télématique embarquée et vous ne savez pas exactement ce que c’est ?

Vous souhaitez mettre en place une solution de gestion de flotte pour vous aider dans le pilotage de votre parc de véhicules et la gestion de vos équipes itinérantes, et vous êtes curieux d’en connaître son fonctionnement ? Cette interview est faite pour vous !

Bonjour Arnaud, peux-tu te présenter ?

Je travaille à la Direction Technique depuis les débuts d’Océan, il y a 20 ans cette année. Au départ ingénieur au service R&D sur l’embarqué, je suis depuis 3 ans chef de projet, où je traite des sujets un peu plus variés, mais encore souvent liés à mon expertise initiale. Pour être plus schématique, l’embarqué correspond à ce qu’on va intégrer aux véhicules, c’est-à-dire les boîtiers.

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Qu’est-ce qu’un boîtier de télématique embarquée ? Quel est son usage ?

C’est tout simplement le matériel communicant qui est installé à bord des véhicules, engins, poids lourds, et qui permet de capter des informations telles que la position du véhicule, des évènements comme les arrêts et démarrages, et de les transmettre à la plateforme de gestion de flotte.

Les boîtiers sont toujours conçus de la même manière, on y retrouve systématiquement :

  • le GPS, doté du composant et de l’antenne, qui récupère les latitudes et longitudes, la date et l’heure GMT, c’est ce qui permet de géolocaliser le véhicule et d’en déduire d’autres informations telles que la vitesse
  • le module GSM, comprenant le composant, l’antenne ainsi que la carte SIM, qui en se connectant au réseau d’un opérateur Télécom est capable de transmettre les informations
  • le firmware, c’est le logiciel qui fait vivre le boîtier, on peut le comparer à l’OS d’un smartphone
  • les faisceaux de connexion pour se brancher au véhicule
  • la mémoire qui permet de stocker des trames, c’est-à-dire de la donnée qui sera transmise aux serveurs de réception, via le module GSM
  • la batterie, qui confère au boîtier une certaine autonomie, même s’il est censé être connecté en permanence au véhicule. C’est surtout utile pour les poids lourds et engins, qui sont dotés d’un coupe batterie, qui stoppe l’alimentation à bord de ces derniers lorsqu’ils ne sont pas utilisés. Dans ce cas, la batterie du boîtier prend le relais.

Si on veut faire une analogie, un boîtier, dans sa composition, ressemble fortement à un smartphone, sans écran, qu’on aurait placé à bord d’un véhicule.

Derrière, une solution de gestion de flotte comme celle d’Océan va apporter de l’intelligence et de l’analyse aux données transmises par les boîtiers. Notre travail c’est de transformer des données brutes en informations utiles et en outil de prise de décision pour nos clients.

Comment les boîtiers sont-ils installés à bord des véhicules ? Quels types de véhicules peuvent être équipés ?

Déjà il faut savoir que nous avons plusieurs types de boîtiers, les boîtiers qu’on appelle 3 fils et les boîtiers iCAN.

Les boîtiers 3 fils sont en général positionnés dans le tableau de bord des véhicules et connectés à leur alimentation et au démarreur. Ils ne sont pas encombrants et pas visibles par les conducteurs.

Les boîtiers iCAN se connectent sur le bus CAN du véhicule (ou bus FMS des poids lourds). Ces boîtiers permettent de récupérer davantage de données : les informations qu’on retrouve sur le tableau de bord, comme la consommation et le kilométrage réel, ou encore les données techniques lues par la mallette de diagnostic chez le garagiste. Sur les véhicules électriques et hybrides rechargeables, on peut remonter l’état de santé de la batterie et la consommation électrique.

Le choix du boîtier va dépendre du besoin client, de son budget, et de l’éligibilité de son parc de véhicules à tel ou tel boîtier. Ce sont nos experts qui sélectionnent le matériel le plus adapté au cas par cas.

Pour ce qui est de l’installation en elle-même, Océan a ses propres installateurs et des techniciens prestataires qui peuvent se charger de la manipulation et de la configuration.

Tous les véhicules peuvent être équipés : du véhicule léger au poids lourd en passant par les engins. On équipe également les scooters et motos supérieurs à 125cm3 et même certains matériels spécifiques aux métiers clients comme des balayeuses, remorques, etc.

Certains véhicules sont déjà équipés de boîtiers de télématique embarquée lors de leur production, c’est ce qu’on appelle des boîtiers de première monte. Dans ce cas, ce sont directement les constructeurs qui mettent les données à disposition des télématiciens, qui récupèrent les informations en développant des connecteurs. Océan dispose de partenariats historiques avec les constructeurs et peut « activer » les boitiers déjà installés à bord des véhicules.

Peux-tu nous parler de l’évolution technologique de ces boîtiers au fil des années ?

Il y en a eu beaucoup !

Parmi les évolutions, il y a bien sûr celle de la connectivité, avec l’arrivée du réseau 4G notamment et de la technologie 4G-LTE-m qui offre une couverture réseau même dans les tunnels et les parkings souterrains. La sensibilité et la précision du GPS a ou ont ? également beaucoup progressé au fil des ans.

Concernant le matériel, la capacité de stockage des trames a augmenté, cela est très utile si le véhicule se retrouve en zone blanche par exemple, le boîtier peut alors stocker les informations et les restituer lorsqu’il récupère la couverture réseau. La batterie a quant à elle gagné en autonomie tout en conservant un encombrement identique. La taille des boîtiers s’est d’ailleurs réduite petit à petit et, pour la plupart, ils intègrent désormais les antennes en interne, facilitant les installations.

Enfin, il y a eu une évolution des données accessibles, avec notamment les données dites techniques disponibles sur le bus CAN des véhicules, comme dit précédemment.

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