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Evolution des usages et transition énergétique : le cas de la Fondation ILDYS
Prévoir et agir, telle est la stratégie de notre client, la Fondation ILDYS, afin d’être prêt à gérer tous les changements concernant les nouvelles réglementations
Ce n’est pas une nouveauté, depuis 2019 les règles concernant le climat se durcissent de plus en plus. Les nouvelles directives touchent et inquiètent en premier le secteur de l'automobile et les entreprises possédant une flotte de véhicules. Afin d’anticiper une transition énergétique maîtrisée et en douceur, la Fondation ILDYS, en Bretagne, a adopté une solution de gestion de flotte sans géolocalisation avec Océan – Orange Business
Le responsable des Services Techniques et Sécurité, Marc Morin de la Fondation ILDYS, nous explique que sa région est très concernée par les nouvelles réglementations et ce, pour les années futures. En 2025 par exemple, Brest, la ville où se trouve la majorité de son parc automobile, devient une Zone à Faibles Emissions (ZFE).
La Fondation ILDYS met donc en place une stratégie pour anticiper ces nouvelles réglementations.
Marc Morin : Nous avons équipé nos voitures en 2019 dans le but d’analyser le coût total du parc, de réduire notre TCO (coût total de possession des véhicules) et de sécuriser nos collaborateurs. Nous avons aujourd’hui 85 véhicules répartis sur 3 secteurs géographiques (Brest, Landivisiau, Roscoff). Gérer une flotte aussi dispersée demande beaucoup d’organisation de notre part et serait plus difficile sans la solution Océan.
Nous avons fait le choix de ne pas nous équiper de la géolocalisation pour préserver la confidentialité des données de nos collaborateurs. La solution nous permet principalement de faciliter nos démarches administratives, par exemple de suivre les contrats de location et les entretiens de nos véhicules, ainsi que de gagner du temps au quotidien sur la gestion globale de notre parc. De plus, nous sommes informés sur la plateforme du nombre de kilomètres parcourus et des émissions de CO2.
Océan : En parlant des émissions de CO2, comment vous préparez-vous aux changements réglementaires à venir dans votre région ?
MM : Une de nos plus grandes préoccupations en ce moment est en lien avec l’environnement et les nouvelles réglementations. Donc nous avons déjà commencé à mettre en place une stratégie pour prévoir tous les changements à venir. La majorité de notre flotte de véhicules se trouve aujourd’hui sur Brest, qui bascule en janvier 2025 en zone à faibles émissions (ZFE).
Ce sont des changements qui vont arriver vite et qui demandent de l’organisation. C’est pour cette raison que depuis l’installation de la solution Océan, nous avons commencé notre transition énergétique. Grâce au diagnostic de flotte, nous savons que 60% de notre parc est « électrifiable ». Nous sommes passés de 4 à 20 véhicules électriques et l’objectif est de continuer.
Nous avons pris les devants pour cartographier notre parc et nous savons que passer au véhicule électrique est jouable sans que ça pèse pour autant dans notre budget. Maintenant nous travaillons afin que que les collaborateurs soient rassurés. Tout cela demande une adaptation et un changement dans leurs habitudes.
En effet, nous avons constaté qu’il y a encore beaucoup d’idées reçues concernant l’électrique. La peur de la décharge, ou de la variation de l’autonomie de la batterie en fonction de la température extérieure, même l’attache à la boîte manuelle y est ! Il faut donc gérer ces idées reçues en utilisant des arguments concrets comme le passage de Brest en ZFE en 2025 ou encore le fait qu’en 2027 nous n’aurons plus du tout le droit de circuler avec des véhicules de vignettes Crit’Air 3. Cela concerne également les particuliers.
Nous avons fait l’acquisition d’un utilitaire électrique et de deux véhicules à transport collectifs afin de voir comment ça allait fonctionner dans nos usages, ces véhicules servent beaucoup, c’est donc une bonne nouvelle. La mutation du parc va prendre un peu de temps mais nous allons y arriver. Le but est d’impliquer les collaborateurs dans ce changement.
Océan : Quelle stratégie mettez-vous en place pour impliquer les collaborateurs ?
MM : Nous réfléchissons pour 2023 à une utilisation plus pointue du module écoconduite. En effet, puisque nos véhicules sont aujourd’hui partagés, le module nous remonte les données de conduite par voiture mais pas par conducteur. L’idée est d’activer le système embarqué proposé par Océan, Driver Connect, avec l’identification du conducteur.
Nous aimerions mettre en place un badge unique pour entrer dans les bâtiments et ouvrir les véhicules. Cette démarche faciliterait la vie de nos collaborateurs tout en garantissant leur vie privée et améliorerait les usages du véhicule professionnel qui reste un outil de travail. Ce module permettra de mieux les sensibiliser à une conduite écoresponsable.
Comme toute nouveauté, cette stratégie demande un temps d’adaptation et de compréhension. En revanche l’identification conducteur, dans notre cas, est essentielle pour pouvoir mettre en place une stratégie d’écoconduite performante. Comme expliqué, nos véhicules sont partagés, le Driver Connect permet donc d’obtenir des données individuelles.
Les conducteurs ont aussi accès à leurs données de conduite et peuvent même observer leur progression « en live » dans le véhicule. L’écoconduite est à la fois écologique & économique et colle parfaitement à notre stratégie de transition énergétique. Nos conducteurs commencent petit à petit à intégrer l’idée et à prendre conscience de l’intérêt de cette stratégie. L’identification du conducteur nous permettrait de mieux protéger nos véhicules.
En effet, nous avons eu le cas d’un véhicule volé en 2022, l’identification conducteur nous aurait permis de gagner du temps dans la démarche employée pour le retrouver. Même si cet épisode s’est bien terminé, le fait d’identifier les conducteurs permet immédiatement de se rendre compte qu’une personne non autorisée utilise la voiture.
Oéan : En plus de l’activation du Driver Connect, comment voyez-vous l’évolution de vos usages de la télématique dans les années à venir ?
MM : Comme expliqué précédemment, nous avons beaucoup de projets pour faire évoluer la gestion de nos véhicules, je pense notamment au verdissement du parc qui a déjà commencé. Notre but est donc d’agir en amont afin de prévenir les changements futurs et d’être prêt pour s’adapter aux nouvelles réglementations, tout en respectant la vie privée de nos collaborateurs et en les impliquant de plus en plus dans cette transition énergétique grâce à l’écoconduite qui les concerne tout autant.